On purge bébé !

Philippe Boesmans

Absolument hilarant. Un anti-opéra scatologique de grande qualité.

Bram Van Haelter, De Standaard

Une œuvre délicieusement espiègle.

Gaelle Moury, Le Soir

Émouvant, kitsch, drôle.

Le Vif

Constipés, s’abstenir !

On rit, on grince, c’est méchant comme l’Humanité avec majuscule, et tellement humain avec minuscule. C’est une cure d’impertinence qu’il nous offre. Oui, on peut rire du caca à l’opéra. Et cela fait un bien fou.

Stéphane Renard, Le soir

Le spectacle du co-librettiste Richard Brunel est habile, ne serait-ce que grâce à la scénographie d’Étienne Pluss qui situe dans la chambre d’enfant cette satire cinglante de la bêtise petite-bourgeoise où la constipation de bébé dérègle tout.

Autre bonne idée, celle de faire jouer le bébé par un acteur adulte à la taille immense (Tibor Ockenfels), attirant l’attention sur la place monstrueuse qu’il finit par occuper dans cet univers rétréci.

Christian Merlin, Figaro

L’opéra de Philippe Boesmans et Richard Brunel vaut le détour pour l’inventivité de la musique et de la mise en scène.

Que d’espièglerie dans les citations musicales ! Ce thème des Hébrides, de Mendelssohn, qui surgit quand le couple s’enlace après s’être chamaillé sur la localisation géographique de ces îles écossaises, ou encore ce thème du Graal, extrait du Parsifal de Wagner, accompagnant la présentation à Chouilloux d’un vase de nuit théoriquement incassable…

Sophie Bourdais, Télérama

Un dernier éclat de rire pour la postérité.

Richard Brunel n’en est pas à son coup d’essai avec le théâtre de Feydeau, dont il parvient à traduire la double puissance comique et critique en mettant au centre l’enfant-roi : un garçon puis un jeune homme l’incarnent

Benoît Fauchet, Diapason

Au menu : humour burlesque et musique joyeusement créative.

Gaelle Moury, Le Soir

La création posthume du dernier opéra du compositeur belge, inspiré de Feydeau, rappelle qu’il aimait raconter des histoires et s’adresser à un large public. Sa musique, d’un raffinement exquis, est servie par une distribution impeccable et une réjouissante mise en scène. Un beau spectacle à découvrir.

Philippe Venturini, les Echos

Tout concourt à l’effet comique mais contribue aussi à densifier le sens de l’œuvre et à en multiplier les niveaux d’approche. Ces éléments viennent un peu en contrepoint de la légèreté globale du livret, et c’est tant mieux.

Forum opera

La mise en scène de Richard Brunel, centrée sur la chambre de l’enfant et habillée à la mode du second XXe siècle, souligne autant l’absurdité de la situation que la médiocrité des personnages. Seul, Toto, d’abord interprété par un jeune garçon puis un très grand jeune homme, semble au-dessus de la mêlée et, en manipulant les uns et les autres, parvient à ses fins.

Philippe Venturini, les Echos

C’est un peu comme dans le Charme discret de la Bourgeoisie de Luis Buñuel.

Forum opera

Le dernier opus de Philippe Boesmans aura ainsi su montrer l’art de rester jeune, avec émotion et en faisant rire de bon cœur (jusqu’au potache) une assemblée visiblement comblée de musique et d’humour. Un tonnerre d’applaudissements salue cette œuvre, mais aussi et surtout la carrière de Philippe Boesmans

Soline Heurtebise, Olyrix

L’apport de Brunel dans la mise en scène, outre un travail très efficace de pur théâtre, est aussi d’insérer dans l’œuvre une dimension fantastique, surréaliste, puisque tout le spectacle peut aussi être vu comme le cauchemar d’un enfant.

Forum opera

Un inclassable dernier bijou tout d’ironie et d’irrévérence, en guise d’aurevoir tendre et de savoureux pied-de-nez tant à la « grande tradition » opératique qu’à la Camarde. Efficacité dramatique et humour décalé. Toute cette mécanique du rire est huilée et millimétrée, sans pléonasme avec la si spirituelle partition, et laisse ça et là suffisamment d’espace et de suspens pour laisser au spectateur le plaisir de s’esclaffer.

Benedict Hevry, Res Musica

On purge bébé !
Philippe Boesmans

Opéra en un acte
Livret de Richard Brunel d’après la pièce éponyme de Georges Feydeau.
Composition finalisée par Benoit Mernier.

Direction musicale Bassem Akiki
Mise en scène Richard Brunel
Décors Etienne Pluss
Costumes Bruno De Lavenère
Lumières Laurent Castaingt
Dramaturgie Catherine Ailloud-Nicolas
Assistant mise en scène Benoit de Leersnyder

Avec

Jean-Sébastien Bou,
Jodie Devos,
Denzil Delaere,
Carlos Natale,
Sophie Pondjiclis
Jerôme Varnier
Tibor Ockenfels
Martin Da Silva Magalhaes,
Aurélio Gamboa dos Santos.

Orchestre symphonique de la Monnaie

Production La Monnaie-Bruxelles
Coproduction Opéra National de Lyon

Remerciements à Sylvain Cambreling pour son aide
et son soutien à Philippe Boesmans et à Benoît Mernier