Richard Brunel restitue magnifiquement sur scène la dimension émotionnelle et la délicatesse du roman de Julie Otsuka. L’histoire en elle-même est d’une force inouïe (…) Sur le plateau du cloître des Carmes d’Avignon, qui a été habillé de grands rideaux blancs, ces voix multiples sont portées par sept comédiennes formidables (…)À elles s’ajoute Natalie Dessay, formidable elle aussi (…) Et les quatre comédiens qui endossent tous les rôles masculins ne sont pas en reste. Richard Brunel a conçu sa mise en scène de manière très cinématographique, jouant des temps et des lieux avec une grande fluidité. (…) C’est par l’intime que se dit l’Histoire, un intime multiple et féminin, en une polyphonie subtilement orchestrée.
Fabienne Darge, Le Monde